LES MEILLEURES PRATIQUES DES ÉLEVAGES FRANÇAIS ET EUROPÉENS DE VISONS SONT DEVENUES OBLIGATOIRES DANS LA FILIERE DEPUIS JANVIER 2020

Dans le contexte des annonces gouvernementales concernant les poussins et porcelets, la filière de la fourrure présente ses engagements déjà mis en oeuvre dans les élevages certifiés :

• Abattage à l’élevage : déjà pratiqué avec la présence des services vétérinaires, cela implique donc l’absence de transport et de stress pour les animaux.

• Abattage sans douleur : l’euthanasie est la méthode appliquée dans la filière, elle implique l’endormissement rapide de l’animal, la perte de conscience et l’arrêt du cœur, sans stress.

• Réduction de la consommation de ressources : les élevages de visons utilisent des sous-produits de la filière agro-alimentaire humaine pour nourrir leurs carnassiers (volailles et poissons), certains récupèrent les invendus sur les marchés. Le fumier est systématiquement envoyé en méthanisation et les autres déchets transformés en engrais.

• Meilleure prise en compte des besoins des animaux : la filière a développé en collaboration avec des scientifiques et des vétérinaires, des standards nouveaux et exigeants, notamment avec le programme WELFUR, reconnu par la Commission européenne et la filière française du luxe. Cela concerne :
– Le besoin de nidation (présence d’un nid en bois avec de la paille dans l’habitat du vison),
– L’amélioration et l’enrichissement de l’habitat (plateforme ou mezzanine supplémentaire,
– L’agrandissement de l’espace de vie, jouets) et respect du besoin de luminosité naturelle (cycle circadien) pour le vison.

• Reproduction et sevrage naturels : la reproduction des visons se fait de manière naturelle tout comme l’allaitement, les petits ne sont pas séparés des femelles pendant toute la période du sevrage.

• Valorisation de l’animal et de son produit : les fourrures ont une longue durée de vie, peuvent être transformées et réutilisées, sont travaillées par des artisans d’art sur un marché contrôlé avec un degré de traçabilité très élevé.

Depuis janvier 2020, le contrôle de ces engagements est exigé pour la mise en circulation et en vente des nouvelles peaux certifiées dans les circuits des filières européenne et nord-américaine, y compris pour l’export.

Ces avancées répondent pleinement à certaines attentes de la population, soucieuse de marier harmonieusement l’usage d’une matière responsable et durable et le respect du bien-être animal.
Elles sont pour les artisans français et européens un gage supplémentaire de qualité et de compétitivité.

La filière de la fourrure représente chaque année plus de 300 M€ de chiffre d’affaires, près de 110 M€ de produits finis à l’exportation (chiffres 2018). Elle regroupe les élevages présents sur le territoire, les fabricants, les artisans et détaillants. Elle emploie directement et indirectement près de 2.500 personnes. La moitié des métiers de la fourrure sont inscrits au registre des métiers d’art. Autour de 40% des peaux sont utilisées pour des pièces entières, 60% étant utilisées en garniture dans des pièces d’outwear et des accessoires. La France est le 3ème exportateur européen, la fourrure étant très présente dans les plus grandes maisons de luxe et de mode.

Centre National d’Information sur la Fourrure
à suivre

EN PROFITANT DE LA PANDEMIE POUR ACQUERIR DES ACTIONS D’ENTREPRISES DE MODE, LES ASSOCIATIONS ANIMALISTES FONT PREUVE D’UN CYNISME REVELATEUR

Découvrir

Ce site internet utilise des cookies à des fins statistiques. Vous pouvez vous y opposer en paramétrant votre navigateur.