La filière française de la fourrure crée le Centre National d’Information sur la Fourrure et ouvre une hotline d’assistance aux victimes de violences
Face à l’activisme et aux contre-vérités des militants animalistes radicaux, ainsi qu’à la recrudescence des incivilités visant des personnes portant de la fourrure, la Fédération Française des Métiers de la Fourrure crée le Centre National d’Information sur la Fourrure et met en place une hotline d’assistance aux victimes.
- Une filière responsable
Le Centre National d’Information sur la Fourrure (CNIF) a d’abord pour vocation d’informer le public sur la réalité de la filière et ses engagements en termes de responsabilité, en avance sur bien des filières de la mode. La profession de maître-fourreur, en particulier, entend défendre son savoir-faire d’excellence qui a contribué à faire de Paris la capitale mondiale de la mode.
Aujourd’hui les fourreurs membres de la Fédération française des Métiers de la Fourrure s’approvisionnent à hauteur de 90 % dans des filières en cours de certification par le label européen WelFur portant sur des visons et des renards élevés en Europe. Les fourreurs français se sont fixés pour objectif, d’ici 2020, de passer à 100 % de fourrure certifiée. Pour ce qui est de la qualité de provenance des fourrures non-européennes, elle devra être équivalente à la certification WelFur.
Le CNIF dénoncera donc la désinformation et les manipulations des animalistes radicalisés qui usent et abusent de fake-news, de vidéos non sourcées, non localisées et non datées et de sensationnalisme au mépris de la vérité pour discréditer une industrie tout entière.
Il informera sur l’hypocrisie de maisons de mode qui, soudainement, dénigrent la fourrure pour en tirer un profit d’image mais continuent d’avoir recours à d’autres matières animales… stratégie à courte vue puisque demain cuir, laine et soie seront à leur tour la cible des attaques à l’agenda de ces animalistes radicalisés.
Il dénoncera aussi les organisations animalistes qui vont jusqu’à faire volontairement la promotion de matières synthétiques imitant la fourrure dérivées du pétrole, non-biodégradables et donc polluantes, au profit de l’industrie pétrochimique.
- Une filière visée par une idéologie radicale abusant de la manipulation
En effet, la lutte contre la fourrure est aujourd’hui le front le plus avancé d’une doctrine à vocation hégémonique, condamnant à terme toute exploitation animale par l’homme, du pot de miel aux animaux domestiques, du cours de poney à la paire de baskets en cuir, de la doudoune en duvet à l’expérimentation animale qui sauve des vies.
Alors que cette nouvelle idéologie appelle aujourd’hui à l’établissement de la citoyenneté pour les animaux, la filière française de la fourrure revendique son droit à exercer son métier, à développer son activité économique en croissance, à employer et embaucher des salariés, à innover pour continuer à inspirer les créateurs et couturiers, à défendre des standards de certification exemplaires, notamment au regard de ce qui a cours dans le secteur du textile et de la mode.
- L’intimidation et la police de la pensée n’ont pas leur place en démocratie
Le bien-être et la souffrance animale sont des questions qu’il faut prendre en compte, et c’est le cas en France en matière de fourrure depuis 25 ans. Ce qui est inacceptable en revanche c’est de voir ses militants chercher à imposer leur loi par la manipulation, l’intimidation et la violence.
Il n’est pas acceptable de se voir imposer un nouvel ordre moral selon lequel l’animal serait l’égal de l’être humain. Que certains le pensent, c’est leur droit, mais quand leur intransigeance et leur intolérance virent à l’extrémisme, avec leurs interdits alimentaires et vestimentaires, leurs méthodes prosélytes et violentes, une borne intolérable est franchie. L’« anti-spécisme » s’installe dans les conversations et les esprits mais il n’est que pur sophisme : au même titre que le racisme et le sexisme, le spécisme serait condamnable au motif qu’il établit une distinction – pire, une supériorité – entre les espèces ? Non : nous revendiquons la supériorité de l’espèce humaine sur les espèces animales et végétales. Et c’est à ce titre aussi que nous en prônons une utilisation raisonnée et respectueuse.
- Une hotline téléphonique pour recueillir les témoignages d’agressions par les anti-fourrures
Le Centre National d’Information sur la Fourrure défendra le droit d’hommes et de femmes d’exercer leur métier, le droit des hommes et des femmes de penser tout le bien qu’ils veulent de la fourrure comme leur droit de porter de la fourrure, tout simplement.
Or qu’il s’agisse de sabotages de moyens de transport ou d’installations, mais aussi et surtout de violences commises contre des particuliers portant de la fourrure, les incivilités et les violences des militants animalistes connaissent une recrudescence importante. Il ne se passe pas une semaine sans qu’une ou plusieurs d’entre elles soient signalées à nos Maisons.
Pour recueillir les témoignages de personnes s’étant fait agresser verbalement ou physiquement, dans l’espace public ou sur les réseaux sociaux, le Centre National d’Information sur la Fourrure ouvre une hotline d’écoute, d’information et d’orientation juridique qui contribuera à révéler le vrai visage des animalistes radicalisés.