INTERDICTION DE LA FOURRURE EN CALIFORNIE : UNE FAUSSE BONNE IDÉE QUI MENACE LA BIODIVERSITÉ ET L’ARTISANAT

En signant un acte interdisant la production et la vente et la fabrication de produits de fourrure dans son Etat, le gouverneur de la Californie cautionne les revendications animalistes qui mettent en péril des métiers anciens et nobles ainsi que la politique de gestion de la biodiversité.

En Amérique du Nord, une grande partie de la production de fourrures provient du milieu naturel. La « fourrure sauvage » est issue de la politique de régulation des espèces sauvages, parfois envahissantes ou de prédateurs, avec des techniques de chasse ou de piégeage sévèrement encadrées par des règles internationales (accord AIHTS) et dans des actions soutenues par les états et autorités du grand Nord américain.

De nombreuses communautés autochtones vivent de ces activités, tout comme des métiers d’artisanat anciens autour de la fourrure, notamment dans le luxe et la mode.

La privation de cette liberté commerciale et professionnelle en Californie a été motivée par des légendes noires sans fondement et par la propagande des associations animalistes, sans que les professionnels et autorités compétentes ne soient écoutés.  Cet acte annonce une suite grave d’attaques contre les autres matières naturelles animales (cuirs, laine, soie etc.) et qui ne laissent comme alternatives que les matières synthétiques polluantes.

Par sa décision, le gouverneur de la patrie des GAFA a non seulement rompu un des fils qui relient la vie quotidienne contemporaine à l’Histoire et aux coutumes, mais aussi à la Nature et au devoir de l’Homme de préserver la diversité de celle-ci pour y vivre en harmonie.