Fourrure : un élevage de visons visé par un acte criminel

Une ferme vandalisée, des habitats dévastés, des animaux malmenés et volés… Après des années de harcèlement par des associations animalistes, un agriculteur de Bourgogne Franche-Comté porte à nouveau plainte. Une nouvelle attaque animaliste qui intervient alors que s’ouvre à Lille le procès de végans antispécistes.

Dans la nuit du 21 au 22 mars à Montarlot-les-Rioz (Haute-Saône), la ferme d’un jeune éleveur de visons a été gravement attaquée : les habitats d’animaux vandalisés et les visons malmenés, notamment des femelles en gestation. Les pertes, nombreuses, sont en cours d’estimation par l’agriculteur.

Alors que les animaux sont en pleine période d’accouplement, des individus sont entrés par effraction et de nuit dans le petit élevage. L’éleveur a découvert à l’aube les cages saccagées et ouvertes, des nids renversés, avec des animaux livrés à eux-mêmes dans l’enclos de la ferme.

Cet acte criminel fait suite à la publication de l’adresse de l’élevage sur internet par des associations animalistes, à des pétitions, à des intimidations et des menaces répétées (qui ont déjà fait l’objet de plaintes). L’incitation régulière par des militants animalistes à manifester ou à attaquer l’élevage, a vraisemblablement été entendue.

Les professionnels de la fourrure condamnent fermement cet acte violent et inadmissible, qui a mis en péril la vie de nombreux animaux. Ils soutiennent l’agriculteur et ont toute confiance dans les autorités pour retrouver et condamner les coupables.

L’éleveur a déployé un protocole de sécurité pour préserver ces animaux, les soigner et éviter que ceux-ci ne sortent de l’élevage, car ils sont inadaptés à la vie sauvage. Moderne et en cours de certification aux standards européens de bien-être animal, encore plus exigeants que la loi française, cet élevage est contrôlé régulièrement par les services de l’Etat et avait même reçu une autorisation d’extension.

La Fourrure Française, appelle solennellement les préfets des départements concernés par d’autres fermes à redoubler de vigilance. Philippe Beaulieu, son président, déclare : “Nous dénonçons une nouvelle fois la violence et le fanatisme animaliste qui conduisent des militants à commettre des actes criminels pour imposer leur idéologie liberticide. Ce qui vient de se passer est du même ordre que les actes de vandalisme perpétrés contre des commerçants qui sont jugés cette semaine à Lille.”

Centre National d’Information sur la Fourrure
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