Dossier de Presse : Centre National d’Information sur la Fourrure

La Fourrure est victime d’attaques mensongères et de manipulation par les animalistes radicalisés. Ces derniers ne reculent devant aucune outrance ni aucune limite pour marquer les esprits et influencer l’opinion. A hurler fort (à grands renforts d’insultes sur les réseaux sociaux), ils se font entendre mais n’ont pas raison pour autant : la filière française se mobilise aujourd’hui pour rétablir la vérité des faits. A bien des égards plus avancés que de nombreuses filières en termes de responsabilité, les métiers de la Fourrure créent le Centre National d’Information sur la Fourrure et entendent à la fois défendre leur savoir-faire d’excellence et leurs positions humanistes vs. les autoritarismes animalistes.

 

 

 

 

  1. A l’entrée de l’hiver, la Fourrure, une ressource responsable au service de la mode et toute une filière

 

 

  • Une matière 100 % naturelle aux propriétés exceptionnelles

 

Le choix de la fourrure est un choix parfaitement légitime compte tenu des propriétés multiples de cette matière 100% naturelle.

 

Très souple, la fourrure est très confortable : elle épouse aussi bien la forme du vêtement que celle de la personne qui la porte. Ce résultat est rendu possible par son caractère très malléable qui permet de l’associer à des matières différentes dans le cadre de la confection.

 

Les qualités esthétiques, la sensualité et la douceur authentique et incomparable de la fourrure sont aussi des raisons pour lesquelles tant d’hommes et de femmes jusqu’à aujourd’hui ont porté leur choix sur cette matière, aussi bien pour des vêtements entièrement en fourrure que des vêtements comportant des parties en fourrure.

 

Le caractère esthétique de la fourrure dépend par ailleurs d’une part de la qualité de la peau obtenue par un élevage responsable et de qualité, et d’autre part du savoir-faire d’excellence propre à toute la filière, du tanneur au maître fourreur.

 

Et, naturellement, la fourrure maintient la chaleur et préserve du froid. Elle tient chaud de manière incontestable, même quand elle n’est présente que sous forme de garniture (doublure, col, capuche…). C’est la raison pour laquelle l’homme en a fait usage depuis des siècles, et continue à y recourir pour se protéger du froid.

 

 

 

La recours de la fourrure dans l’habillement dans des cultures très diverses au fil de l’histoire jusqu’à aujourd’hui en font une réalité patrimoniale et culturelle éminente.

 

En France, du manteau de Louis XIV dans les portraits de Rigaud aux créations prestigieuses de la maison Révillon, la fourrure a toujours été synonyme de beauté et de prestige.

 

Dans la capitale de la mode, le quartier Hauteville-Paradis dans le Xème arrondissement est encore aujourd’hui le centre de création des plus belles fourrures parisiennes. Ce savoir-faire incomparable fait partie du patrimoine français, il est hérité d’une tradition d’excellence au sein d’entreprises familiales pour la plupart.

 

 

  • Une ressource naturelle, renouvelable et durable, pleinement cohérente avec les valeurs du XXIème siècle

 

Depuis 25 ans, la France, au sein de la Fédération internationale de la Fourrure, a pris des engagements vérifiés de responsabilité, de traçabilité et de bien-être animal, souvent plus approfondis et novateurs que bien des secteurs de l’habillement, et du luxe en particulier.

 

Aujourd’hui les fourreurs membres de la Fédération française s’approvisionnent à hauteur de 90 % dans des filières en cours de certification par le label européen WelFur portant sur des visons et des renards élevés en Europe.

 

Les 10% restants correspondent à des types de fourrures produites dans d’autres régions du monde, notamment d’espèces sauvages issues de chasses responsables.

 

Le jeune label WelFur a démarré ces travaux de certification dans des élevages européens au 1er janvier 2017. Ses standards et critères scientifiques se situent au-delà de toutes les réglementations nationales et directives européennes, avec pour seul objectif l’évaluation de la santé et du bien-être des animaux.

 

Aujourd’hui, alors que 80 % des 4000 éleveurs européens se disent intéressés par la certification, plus de la moitié des éleveurs ont déjà franchi le pas et ont entamé le processus d’évaluation qui peut durer entre un et trois ans.

 

Les fourreurs français se sont fixés pour objectif, d’ici 2020, de passer à 100 % de fourrure certifiée. Pour ce qui est de la qualité de provenance des fourrures non-européennes, elle devra être équivalente à la certification WelFur.

 

La certification Welfur est régie par des indicateurs d’évaluation recouvrant la nutrition, le logement, la santé et le comportement des renards ou des visons.

 

Le processus d’évaluation passe notamment en revue l’accouplement naturel, la possibilité de construire un nid, la présence de la mère auprès de ses petits dans leur jeune âge, le fonctionnement de l’approvisionnement d’eau, la propreté, le confort thermique (protection de la ferme contre le vent et la chaleur…), l’éclairage naturel, les dimensions des cages, l’absence de maladies, de lésions cutanées ou de blessures, les comportements avec les autres animaux et avec l’être humain, l’abattage sur le lieu d’élevage sans stress et sans douleur.

 

Pour prétendre à cette certification, un niveau d’investissement non négligeable est souvent nécessaire, pouvant atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros pour les plus grandes fermes d’élevage.

 

D’ici deux ans, WelFur étendra sa certification aux chinchillas et aux finn raccoons.

 

 

Aucun animal utilisé pour sa fourrure dans la filière française ne fait donc l’objet de maltraitance. Dire le contraire relève d’accusations diffamatoires et mensongères.

 

Les organisations activistes et militantes animalistes radicalisées ne reculent devant aucune outrance ni aucun mensonge pour choquer et convertir l’opinion à leur cause. Au contraire la fourrure française est fière de son savoir-faire d’excellence perpétué dans une démarche éthique et responsable. Il est temps de le dire et de le faire savoir.

 

 

  • Le marché de la fourrure en France

 

La fourrure représente en France près de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires et près de 2 500 emplois dans l’ensemble de la filière. Le marché est actuellement en progression, de l’ordre de 5% par an. La majorité des ventes de fourrure sont réalisées par des marques françaises.

 

Dès aujourd’hui, les fourreurs français respectent scrupuleusement les obligations légales d’étiquetage permettant aux clients de connaître la nature de la fourrure présente sur un vêtement. Après avoir sensibilisé toutes les marques avec lesquelles ils collaborent, ils vont rappeler à tous les sites de vente en ligne l’obligation stricte de ne commercialiser en France que des articles présentant un étiquetage clair quant à la nature de la fourrure utilisée.

 

Sans détour, nous dénonçons l’hypocrisie de certaines marques qui renoncent soudainement à la fourrure, dont la production est strictement encadrée, pour des raisons de pur opportunisme marketing alors qu’elles continuent d’utiliser le python, le crocodile et a fortiori le cuir, tous en provenance d’élevages.

Elles s’illusionnent totalement sur le jusqu’au-boutisme des animalistes radicalisés : une fois la fourrure bannie de leurs collections, ceux-ci s’attaqueront à toutes les autres sources animales (cuir, laine, soie, nacre, perle, plumes…), tout en faisant par ailleurs la promotion de matières synthétiques imitant la fourrure dérivées du pétrole, non-biodégradables et donc polluantes, au profit de l’industrie pétrochimique.

 

 

 

 

  1. La Fourrure, une des nombreuses filières victimes des animalistes radicalisés

 

 

En France, on a le droit d’aimer la fourrure et d’en porter. Or, toutes les semaines, des personnes portant de la fourrure se font agresser dans la rue verbalement ou physiquement par des militants radicalisés.

 

Refuser de porter de la fourrure est aussi un droit, mais nier le droit à des femmes et des hommes de le faire est tout simplement une atteinte à leur liberté.

 

Le choix du vêtement reste un droit imprescriptible des femmes et des hommes, au même titre que porter un foulard de soie ou manger de la viande.

 

A grands renforts de campagnes et d’actions spectaculaires, la désinformation pratiquée par de puissantes organisations animalistes radicalisées a installé dans une partie de l’opinion plusieurs idées :

  • il serait désormais acceptable de nier à des femmes et des hommes certains droits, et de leur dire comment ils doivent se vêtir,
  • la vie d’un animal aurait désormais au moins autant de valeur que celle d’un être humain,
  • la lutte contre le spécisme justifierait toutes les actions possibles au nom des droits des animaux…

 

Qu’est-ce que le spécisme ?

 

Les animalistes ont créé une catégorie, le ‘’spécisme’’, qui se veut un équivalent du racisme ou du sexisme. C’est un total détournement de langage, ce que l’on appelle un sophisme, qu’il faut démonter.

 

La tentative des animalistes est la suivante : le racisme est une idéologie qui introduit la notion de races et établit une hiérarchie entre elles, et elle est condamnable. Le sexisme est une idéologie qui établit une hiérarchie entre les sexes, et elle est condamnable. Donc le spécisme est une idéologie qui établit une hiérarchie entre les espèces, et elle est condamnable ! Et les ‘’anti-spécistes’’ sont l’équivalent des anti-racistes ou des anti-sexistes.

 

Mais cette ressemblance des mots ne justifie pas une équivalence des idées ! Toute hiérarchie entre des valeurs ou des êtres n’est pas équivalente au racisme ou au sexisme !

 

Les ‘’anti-spécistes’’ autoproclamés sont en fait des ‘’animalistes radicalisés’’. Le combat n’est pas entre spécistes et anti-spécistes. Il est entre animalistes et humanistes.

 

Nous avons fait notre choix.

  • La liberté de se vêtir, une conquête fondamentale du droit des femmes

 

Les femmes se sont battues pour pouvoir s’habiller comme elles le souhaitent, sans dictature de la mode ou d’un quelconque ordre moral. Leur dire, sur le registre de l’injonction et souvent de la violence, ce qu’elles doivent porter ou non relève d’une intrusion menaçante dans l’exercice du libre-arbitre des citoyens et des femmes en particulier.

 

A l’instar des militants du régime végan qui veulent imposer leur vision du monde, il est étonnant que ces nouveaux interdits vestimentaires édictés par des activistes animalistes suscitent si peu d’émotion.

 

La négation de ces droits en 2017 relève tout simplement de l’autoritarisme liberticide. L’anti-spécisme n’est pas une mode : c’est une pensée radicale constituant, fondamentalement, une idéologie extrémiste.

 

 

  • Les moyens des opposants à la fourrure : à l’ère de la post-vérité, dictature de l’émotion, tyrannie de l’image, manipulation, malhonnêteté intellectuelle, intimidation et violence

 

Tout comme pour les images d’abattoirs, les associations animalistes radicalisées cherchent à disqualifier toute une filière en diffusant sur les réseaux sociaux une vidéo d’un établissement isolé dont les pratiques sont répréhensibles.

 

D’un cas isolé – aussi regrettable soit-il – elles tirent des généralités.

 

Plus grave encore, ces associations diffusent des images prises à l’autre bout de la planète et prétendent qu’elles proviennent de nos contrées. Sans que personne ne cherche à vérifier leurs accusations. Pourvu que les images et montages vidéo choquent, émeuvent ou attendrissent, tous les moyens sont bons pour susciter des dons.

 

Cette manipulation relève de la malhonnêteté intellectuelle et elle est d’autant plus malsaine qu’elle engendre une violence sur les réseaux sociaux digne des partisans des mouvements politiques les plus extrémistes.

 

Invectives, insultes, et intimidations… ceux qui laissent montrer leur goût pour la fourrure s’exposent à la violence inouïe des anti-fourrures.

 

Il est indigne et inacceptable de laisser jeter l’opprobre sur une entreprise, sur une profession et une filière au motif que leur activité déplaît à certains. Le maître fourreur, comme tout autre artisan, fait dignement et fièrement son travail, et il est libre d’exercer son métier dans le respect de la loi comme tout un chacun.

 

Certes, il n’y a pas de vidéos de militants anti-fourrure agressant des gens portant de la fourrure dans la rue, allant parfois jusqu’à leur arracher des poils de fourrure de leur vêtement, ou le vêtement en entier. Mais les témoignages abondent et le Centre National d’Information sur la Fourrure crée une hotline pour recueillir les témoignages des victimes de ce harcèlement.

 

  • L’anti-spécisme est un anti-humanisme, la lutte contre la fourrure en est le front le plus avancé dans ce combat

 

Végans en tête, les militants anti-fourrure ont une approche pseudo-philosophique, avec un discours extrémiste : ils cherchent à dicter à la population comment s’habiller, mais aussi comment manger, comment se déplacer. Ils énoncent ce dont chacun désormais a besoin ou n’a pas besoin. Cet autoritarisme anti-spéciste est, viscéralement, un anti-humanisme.

 

Réunis au sein du Centre National d’Information sur la Fourrure, les membres de la Fédération française des métiers de la fourrure entendent défendre leurs positions humanistes vs. les animalistes radicalisés et autres éco-intégristes.

 

 

Pour nous, oui, la vie d’un homme a plus de valeur que la vie d’un animal et nous l’assumons.

 

 

Nous défendons les espèces, nous limitons la souffrance animale au maximum et travaillons à son bien-être, et nous défendons aussi le droit des femmes et des hommes à se vêtir librement et à utiliser les ressources naturelles tout en les respectant.

 

En effet, s’il est tout à fait légitime de chercher à limiter la souffrance animale, l’humanité, collectivement, est aussi pleinement fondée à choisir d’utiliser les ressources naturelles offertes par les règnes minéraux, végétaux ou animaux, pour autant bien sûr de ne pas épuiser lesdites ressources et de maximiser le bien-être animal.

 

Aller au-delà de cette règle basique et faire interdire l’usage de la viande, du cuir, de la fourrure c’est, en fait, intellectuellement, sortir de l’humanisme, c’est établir une équivalence absolue entre l’homme et l’animal et ce jusqu’au ver à soie.

 

Cette tentation est d’autant plus absurde que la nature elle-même est traversée d’une forme de violence ‘’normale’’ et inévitable. L’équilibre des écosystèmes repose sur le bon équilibre entre proies et prédateurs. Au nom de quoi les éco-intégristes voudraient-ils interdire aux femmes et aux hommes de se vêtir comme ils le souhaitent s’ils respectent la loi et les règles élémentaires de traçabilité et de respect des espèces, ainsi que les exigences d’absence de souffrance gratuite ? Les animalistes réussiront-ils aussi à empêcher les guépards de dévorer les antilopes ? Les renards de se nourrir de mulots ? Tout ceci est, fondamentalement, un enjeu de civilisation.

 

A ce titre, nous condamnons toutes les atteintes aux libertés et les violences commises au nom des animaux. C’est bien mal défendre leur cause que d’attaquer les humains en leur nom.

 

 

 

C’est pourquoi nous créons le Centre National d’Information sur la Fourrure, porté par la profession :

  • il fournira toute l’information nécessaire pour faire connaître tous les aspects du savoir-faire d’excellence de la filière de la fourrure, son exigence de qualité, son respect de l’animal…
  • Il dénoncera les procès infondés, dénigrants et indignes contre les métiers de la fourrure,
  • Il attaquera les positions ineptes et parfois liberticides des militants de la cause animale,
  • Il lance aujourd’hui un appel à témoin et à toutes les bonnes volontés….

 

Pour lutter contre l’hégémonie du mensonge et de la désinformation systémique qui gagne du terrain année après année, ce dispositif de communication, régulièrement alimenté, se verra soutenu par des réseaux sociaux actifs.

Centre National d’Information sur la Fourrure
à suivre

Communiqué de presse : Fourrure : la vidéo de l'association L214 sur un élevage de lapins démontée par une enquête de l'INRA

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