Communiqué de presse : Après la fourrure, l’enseigne E. Leclerc va-t-elle retirer de ses magasins la viande et le cuir ?

Sous la pression d’un individu sur Twitter, E. Leclerc retire un article comportant de la fourrure. Pour La Fourrure Française, ce retrait est significatif de l’intimidation croissante exercée sur les commerçants par les animalistes radicalisés. L’enseigne E. Leclerc, qui se fait pourtant le chantre de la défense des consommateurs et de leur pouvoir d’achat, se retrouve ainsi à devoir priver sa clientèle de certains produits sous prétexte qu’ils déplaisent à une minorité militante et radicalisée.

Le 15 octobre, un client du magasin E. Leclerc de Pornic (Loire-Atlantique) décide d’interpeller l’enseigne sur Twitter avec des images de vêtements en fourrure vendus dans ses rayons, sans hésiter à parler de #Torture ou de #Zoocide. Le compte des magasins E. Leclerc réagit immédiatement, se justifie et s’excuse pour ce qu’il appelle un “incident” : “Nous avons contacté le magasin qui nous a confirmé avoir acheté en direct auprès d’un fournisseur 3 exemplaires de cette veste, sans avoir vérifié la composition du col. Ils ont été immédiatement retirés de la vente. Nous sommes navrés de cet incident.”

Si E. Leclerc est sensible à l’argument du “zoocide”, l’enseigne doit renoncer au cuir et à la viande

Il semble que l’enseigne ne soit pas allée au bout de sa démarche et n’ait pas encore vérifié la composition de la viande, du poisson, du cuir et tous les articles qui en comportent : ils sont tous composés de matières animales ! Ils résultent tous d’un “#Zoocide” !
A moins d’assumer pleinement une position hypocrite, les magasins E. Leclerc devraient être cohérents et céder sur toute la ligne aux injonctions des militants radicalisés de la cause animale ! Il est trop facile de s’acheter une prétendue conduite en sacrifiant une filière d’élevage parfaitement responsable et reconnue comme telle par les institutions françaises et européennes.

Un droit fondamental

Au sein de La Fourrure Française, nous encourageons tous les commerçants à tenir leurs positions face à la propagande, les mensonges et la désinformation des militants animalistes, le plus souvent sans scrupules et ne reculant devant aucune outrance. Obéir aux diktats des antispécistes est un jeu dangereux.
S’habiller comme on le souhaite est un droit fondamental. Dans une société où les libertés individuelles sont respectées, personne n’a à dire à autrui comment s’habiller pour des raisons politiques, idéologiques ou religieuses, et personne n’a à dicter à autrui ce dont il devrait se passer, ni quels doivent être ses besoins.

Une matière noble, à la différence de la fausse fourrure

La fourrure est une matière naturelle, durable et biodégradable. Elle est bien plus écologique que les textiles synthétiques (nylon, acrylique, polyester…). Par ailleurs, la filière de la fourrure est l’une des plus attentives au bien-être animal. Elle représente 2 500 personnes en France qui font leur travail de manière respectable et conformément à toutes les lois en vigueur.