Après la fourrure, ELLE international s’apprêterait à interdire les publicités des peaux exotiques, du cuir et de la laine – La fédération française de la fourrure attaque le groupe Lagardère pour refus de vente
A l’image des marques qui interdisent l’usage des matières animales dans leurs collections, le magazine
pourrait suivre le mouvement en bannissant non seulement la fourrure mais les autres peaux (peaux
exotiques, peaux lainées, cuirs) et fibres animales comme la laine.
Face à la pression de mouvements radicaux, la plateforme internationale du magazine d’origine française
Elle International, a annoncé interdire les publicités pour la fourrure naturelle et s’apprêterait à continuer
ce mouvement par l’interdiction de toute publicité des matières animales dont les peaux précieuses, les
peaux lainées, les cuirs et la laine.
Les professionnels de la fourrure estiment être des lanceurs d’alerte face à un mouvement imposé aux
créateurs, marques et consommateurs pour ne plus pouvoir choisir entre des matières naturelles et des
matières synthétiques promues par les organisations militant contre l’élevage et l’utilisation de produits
animaux.
La fédération française de la fourrure rappelle que la fourrure reste une peau (comme le cuir ou les cuirs
exotiques), une peau avec des poils (comme la peau lainée d’ovins ou caprins). Elle s’inquiète sinon de
l’opposition à l’utilisation des poils animaux qui aurait conduit à interdire également l’usage de la laine
comme le réclamait PETA en prenant des parts dans le groupe KERING en 2020.
Contre ce refus de liberté du consommateur et cette discrimination à l’égard des annonceurs, la filière
française de la fourrure envisage de poursuivre la plate-forme du magazine pour refus de vente et ce, au
nom de toutes les filières de matières animales. Les professionnels français appellent également les
marques, groupes et créateurs responsables, soucieux de défendre les artisanats de matières durables et
naturelles, à défendre cette liberté