Le choix responsable

Une ressource naturelle, renouvelable et durable, pleinement cohérente avec les valeurs du XXIème siècle

Cela fait 25 ans déjà que la fourrure en France, au sein des fédérations internationale (IFF) et européennes (Fur Europe), a pris des engagements de responsabilité, de traçabilité et de bien-être animal. La transformation de la filière française de la fourrure s’est traduite par des avancées souvent plus approfondies et novatrices que dans bien d’autres secteurs de l’habillement où les matières synthétiques produites avec moins de contrôle progressent.

Aujourd’hui les fourreurs membres de la Fédération française s’approvisionnent à hauteur de 90 % dans des filières d’élevage en cours de certification par le label européen WelFur portant sur des visons et des renards élevés en Europe. Les 10% restants correspondent à des types de fourrures produites dans d’autres régions du monde, notamment d’espèces sauvages issues de chasses responsables et strictement encadrées conduites par des professionnels agréés.

L’élevage européen est de loin plébiscité pour son respect de l’animal et pour la qualité de la fourrure obtenue

70 % de la fourrure de visons et 63 % de la fourrure de renards proviennent de fermes européennes, principalement scandinaves.0% de peaux de visons venant de Chine dans les maisons de ventes scandinaves qui fournissent l’essentiel du marché et des grandes maisons françaises.

Aucune espèce animale menacée n’est concernée par le commerce de la fourrure. La protection des espèces dans le monde a été officialisée par la Convention de Washington. Adoptée en 1973 par 80 pays, cette Convention sur le commerce internationale de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) protège plus de 30 000 espèces menacées – animales ou végétales – en réglementant le commerce international. Ni le vison, ni le renard, ni le mouton, ni le lapin ne sont à l’heure actuelle des espèces menacées. En cela, les animaux auxquels la filière de la fourrure a recours sont bel est bien des ressources naturelles, renouvelables et durables.

Aucun animal élevé pour sa fourrure dans la filière française ne fait donc l’objet de maltraitance. Dire le contraire relève d’accusations mensongères et diffamatoires. Les services vétérinaires de l’Etat contrôlent le respect de toutes les réglementations en vigueur relatives au bien-être des animaux et à leur état sanitaire. C’est en interne et de son propre chef que la filière a su développer des bonnes pratiques qui dépassent de loin les réglementations européennes et françaises.

La fourrure contribue à l'économie circulaire

Le label WelFur

Le jeune label WelFur a démarré ces travaux de certification dans des élevages européens au 1er janvier 2017. Ses standards et critères scientifiques se situent au-delà de toutes les réglementations nationales et directives européennes, avec pour seul objectif l’évaluation de la santé et du bien-être des animaux.

Aujourd’hui, alors que 80 % des 4000 éleveurs européens se disent intéressés par la certification, plus de la moitié des éleveurs ont déjà franchi le pas et ont entamé le processus d’évaluation qui peut durer entre un et trois ans.

Les fourreurs français se sont fixés pour objectif, d’ici 2020, de passer à 100 % de fourrure certifiée. Pour ce qui est de la qualité de provenance des fourrures non-européennes, elle devra être équivalente à la certification WelFur. Et dès 2020, les maisons de ventes européennes n’accepteront aucune peau européenne qui ne proviendra pas d’un élevage certifié WelFur.

à suivre

Une filière agricole instrumentalisée

Découvrir

Ce site internet utilise des cookies à des fins statistiques. Vous pouvez vous y opposer en paramétrant votre navigateur.