Désinformation : Quand L214 se fait attraper la main dans le sac

Une vidéo publiée par L214 reprise par de nombreux médias prétendait apporter la preuve de maltraitance dans un élevage de lapins Orylag en Charente-Maritime. Problème ? Une étude de l’INRA menée depuis sur le site dément les accusations de l’association animaliste.

L’association animaliste L214 avait publié le 19 décembre dernier une vidéo choc qui prétendait apporter la preuve de mauvais traitements dans un élevage de lapins Orylag. L’association qui milite pour la fin de la consommation de produits d’origine animale avait bénéficié d’une large couverture médiatique et en avait profité pour demander la fin de l’élevage de ces lapins pour leur viande et leur fourrure. A la suite de la diffusion de cette vidéo, l’INRA, institution scientifique publique, avait enquêté sur l’élevage. Ses conclusions sont accablantes pour L214 : au terme de leurs investigations, les enquêteurs de l’INRA ont établi le bon état sanitaire des lapins et l’absence de maltraitance.

Répondre à la désinformation des animalistes

Les résultats de l’enquête mettent en lumière les pratiques des associations anti-fourrure qui n’hésitent pas à déformer systématiquement les faits pour faire avancer leurs causes. Chaque détail qui apparaît à la vidéo est ainsi systématiquement détourné à des fins de désinformation.

Ainsi, les conditions de tournage sont responsables de l’état de stress des animaux qui apparaissent à l’image : le tournage clandestin en pleine nuit avec un éclairage artificiel a perturbé les lapins. La présence de cicatrices et de signes de maladie sur les lapins montrés dans cette vidéo (quelques individus sur les 500 que compte l’élevage) n’est pas représentative de l’état de santé des autres animaux. Blessures et maladies existent dans n’importe quel élevage, comme dans le milieu naturel.

L’isolement des lapins démontre au contraire que ceux-ci reçoivent des soins spécifiques, notamment à base de phytothérapie et d’huiles essentielles. Les antibiotiques ne sont utilisés qu’en dernier recours. Les services vétérinaires contrôlent régulièrement les animaux ainsi que leurs installations.

Les lapins élevés au sein de l’unité connaissent une mortalité de l’ordre de 25 à 30% contre 80% pour l’espèce avant l’âge de cinq mois en milieu naturel. Les lapins Orylag ont une constitution trop faible pour survivre en pleine nature. Quant aux cages grillagées, celles-ci permettent de faciliter leur entretien, afin d’empêcher notamment l’accumulation des déjections.

Face à la propagande des animalistes : faire preuve d’esprit critique

La plus grande prudence doit être de mise face aux photos et aux vidéos outrancières diffusées par des animalistes radicalisés. Dans le seul but de choquer, des images sont manipulées et des mensonges sont proférés.

Cette vidéo qui a trompé de nombreux médias est loin d’être un cas isolé. Les réseaux sociaux tout comme les articles de certains journaux relaient aujourd’hui des contre-vérités flagrantes sur la filière fourrure afin de susciter l’indignation du public et faire progresser la cause animaliste. Force est de rappeler que des lois existent et encadrent l’élevage d’animaux à fourrure et que celles-ci sont parfaitement respectées par la filière fourrure française.

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